MARS 2011 : UN DEBUT DE SECOND TRIMESTRE ENGAGEANT
L’annonce aux copines du théâtre :
Avant la nouvelle, chaque semaine depuis 2 mois, je recevais un gentil texto de mes copines de la modeste troupe de théâtre dont je fais partie « Alors tu viens ? » « Repose-toi bien ». J’ai du inventer un bilan sanguin très préoccupant et finir par un arrêt maladie pour cause de repos complet nécessaire.
Ce fut donc pour moi une libération de leur annoncer la venue du petit 3ème autour d’un gouter un samedi après-midi. Elles m’ont avoué qu’elle avait envisagé la dépression ou la mononucléose tellement j’avais une tête « ravagée » début janvier. Bien sur l’une d’entre elles, avait quand même suggéré la grossesse dans les derniers temps.
NB : C’est génial lorsque t’es enceinte, tu connais tous les détails des accouchements de tes copines, ca remet dans bain illico.
L’annonce aux amies :
Bien sur tous tes vrais amis et amies sont ravis pour toi lorsque tu portes la nouvelle d’un prochain bébé, mais j’ai eu des surprises.
D’abord il y a celles que ne sont pas du tout étonnées : « J’avais bien perçu ton désir d’enfant, je suis contente pour vous ». Alors là chapeau, si désir d’enfant il y avait, je ne me serais pas démunie de tout ce dont une maman a besoin pour préparer l’arrivée d’un nourrisson.
Désir d’enfant, il y avait sûrement, mais il était bien refoulé…
Il y en une « trop forte » qui me rappelle que je viens d’une famille biologique de 3 enfants, d’une famille adoptive de 3 enfants et que la mère de mon mari – fils unique - avait porté un garçon et une fille avant d’obtenir l’élu ; Et dans un schéma inconscient de reproduction…. – je vous épargne la suite -. Waouh, ça fume dans le cerveau de mes copines.
Mon amie de toujours est elle aussi enceinte. J’attends ma montée à Paris en avril pour découvrir son petit dernier – plutôt la dernière, une 5ème fille - et lui annoncer la nouvelle.
L’annonce aux parents :
A ce jour, je n’ai toujours pas dit à ma mère que j’étais enceinte ; sans doute par peur d’entendre « mais tu n’es pas un peu vieille ? ».
Bon là je me lâche :
On a l’âge de ses artères, il est vrai.
Mais je pense que certaines vieillissent beaucoup mieux que d’autres – je pense faire partie des « certaines ».
Je fais du sport - j’ai toujours le poids de mes 20 ans - et je me remets en question souvent. J’espère apprendre et m’améliorer tout au long de ma vie. Suis-je trop prétentieuse ?
Je me tartine de crème de beauté, parfois les plus chères (mon record est 99 euros le pot, oui ce sont des euros…). Je pense faire un peeling chimique chez le dermato l’hiver prochain, histoire de gommer quelques ridules - heu, c'est peut-être des rides.
En ce qui concerne ma mère - pour qui j’ai une reconnaissance éternelle - : je ne l’ai jamais vue faire du vélo, ni même courir, encore moins nager puisqu’elle ne sait pas. Elle a découvert la crème hydratante visage à 40 ans et ses poils sous les bras et sur les mollets ne l’ont jamais dérangée.
A présent ma mère est très malade et a perdu 90 % de sa mobilité ; comme beaucoup de malades, elle est autocentrée sur ses problèmes de santé et en oublie les autres. Fin de l’aparté.
L’annonce à mes beaux-parents :
Là ce fut sans surprise : la joie.
Gaga des petits, ma belle-mère est aux anges. Cette bonne nouvelle a embelli leur vie qui ces derniers temps est assez dure, puisque mon beau-père a été hospitalisé 1 mois.
Le père de mon mari – avec qui je suis souvent en froid – a appris la nouvelle sur son lit d’hôpital par ma bouche au téléphone - c’était pour faire plaisir à mon chéri – il pleurait d’émotion lorsque j’ai raccroché.